Plus de 90 % des personnes menstruées souffrent de règles douloureuses (1). Pourtant, combien d’entre nous ont entendu « C’est normal », « C’est le prix à payer pour être une femme » ou encore « Prends un cachet et ça passera » ? 🤯
Et si on arrêtait de considérer la douleur comme une fatalité et qu’on écoutait enfin ce que notre corps a à nous dire ?
Dans cet article, on va explorer les différentes sources des douleurs menstruelles, comprendre pourquoi elles sont parfois si intenses, identifier les obstacles qui empêchent un soulagement durable et découvrir des solutions qui respectent notre corps et notre cycle. 🌿
Règles douloureuses : un calvaire pour beaucoup de femmes
Vous connaissez sans doute cette sensation : une douleur qui vous plie en deux, une lourdeur dans le bas-ventre qui irradie jusque dans le dos, des crampes qui coupent le souffle ?
Peut-être ressentez-vous aussi une fatigue écrasante, des tensions musculaires, une pression dans les jambes, voire une envie irrépressible de rester sous votre plaid, loin de toute stimulation ?
Et par dessus ça, on nous demande de continuer comme si de rien n’était. On est censé travailler, sourire, être performante, alors que notre corps réclame du repos.
Or, les règles ne sont pas censées être douloureuses ! Eh oui, on nous a menti en nous disant que c’était tout à fait normal. En réalité, si la douleur est aussi intense, c’est qu’elle a un message à nous transmettre.
🩸 Pourquoi les règles sont-elles douloureuses ?
Les douleurs menstruelles, aussi appelées dysménorrhées, sont causées par différents facteurs physiologiques et énergétiques. Elles peuvent être ponctuelles, mais pour certaines, elles deviennent un véritable handicap chaque mois !
1. Les contractions utérines et l’inflammation
Pendant les règles, l’utérus se contracte pour évacuer la muqueuse utérine. C’est un processus naturel, mais lorsque ces contractions sont trop intenses, elles peuvent provoquer des crampes douloureuses.
Ces douleurs sont amplifiées par un déséquilibre des prostaglandines, des substances impliquées dans l’inflammation et la contraction musculaire. Lorsqu’elles sont produites en excès, elles rendent les contractions plus fortes et donc plus douloureuses.
👉 Ce qui peut aggraver ces douleurs : le stress, une alimentation inflammatoire, le manque d’hydratation, la fatigue chronique.
2. Une mauvaise circulation du sang
Lorsque le sang menstruel a du mal à s’écouler correctement, il peut former des caillots. Ces derniers doivent alors passer par le col de l’utérus, un orifice très étroit, ce qui peut provoquer des douleurs vives et aiguës.
En médecine chinoise, cette stagnation du sang est souvent liée à un blocage énergétique au niveau du méridien du Foie, responsable de la libre circulation du sang.
👉 Ce qui peut favoriser cette stagnation : un manque d’activité physique, une digestion perturbée, un foie surchargé (par des toxines, du stress, une alimentation déséquilibrée).
3. Les tensions musculaires et nerveuses
Le petit bassin est un espace restreint où se trouvent de nombreux organes (utérus, intestins, vessie) et des structures musculaires essentielles. Lorsqu’il y a des tensions dans cette zone, elles peuvent comprimer l’utérus et perturber son fonctionnement.
Par exemple :
- Le psoas, ce muscle profond qui relie les lombaires aux hanches, est souvent tendu chez les personnes stressées, ce qui peut accentuer les douleurs pelviennes.
- Le diaphragme, muscle clé de la respiration, peut lui aussi se contracter sous l’effet du stress et limiter l’oxygénation des tissus, augmentant ainsi la douleur.
- Le périnée, s’il est trop contracté, peut empêcher un relâchement optimal de l’utérus pendant les règles, rendant les crampes plus intenses.
👉 Ce qui peut soulager ces tensions : des étirements spécifiques, le shiatsu, des exercices de respiration profonde.
4. Les déséquilibres hormonaux et pathologies associées
Certaines conditions comme l’endométriose ou l’adénomyose provoquent des douleurs menstruelles plus sévères. Elles sont souvent liées à une inflammation chronique et à une mauvaise élimination des hormones.
D’autres déséquilibres hormonaux peuvent également influencer l’intensité des douleurs :
- Un excès d’œstrogènes peut provoquer un endomètre plus épais et donc des règles plus abondantes et douloureuses.
- Une carence en progestérone peut rendre les contractions utérines plus irrégulières et accentuer les douleurs.
👉 Ce qui peut aider : une alimentation adaptée, un soutien du foie et du système digestif, un accompagnement personnalisé pour réguler les hormones.
⚡ Les freins à un soulagement durable
Malgré ces causes identifiées, pourquoi tant de personnes continuent-elles de souffrir chaque mois ?
💊 Le conditionnement sociétal : Depuis l’adolescence, on nous a appris à taire notre douleur, à la considérer comme normale et à nous adapter. A souffrir en silence et à serrer les dents. Pourtant, notre douleur est bien réelle, et pas dans notre tête ou un caprice, et elle mérite d’être entendue !
⏳ Un mode de vie non cyclique : Notre société nous pousse à être productives en permanence, alors que notre corps fonctionne selon un rythme cyclique qui demande des phases de repos.
Or, nous avons besoin de connaître les différentes énergies et besoins de nos phases pour nous sentir bien dans notre corps au quotidien.
🚫 Des solutions médicales qui ne conviennent pas toujours : Les seules réponses qu’on nous propose sont les hormones ou les anti-inflammatoires.
Avec les hormones, on met le cycle en pause et on n’en parle plus (on met la poussière sous le tapis, mais cela ne régule rien du tout, contrairement à ce qu’on nous fait penser).
Avec les anti-douleurs ou anti-inflammatoires, on agit sur les symptômes, ce qui soulage, mais cela ne touche pas à la cause des douleurs. On masque la douleur, mais ce qui la provoque ne bouge pas.
De plus, la pilule, les anti-inflammatoires ou le stérilet peuvent soulager certaines, mais aussi accentuer les douleurs chez d’autres !
🧑⚕️ Un manque d’informations sur les solutions naturelles : Beaucoup ignorent qu’il existe des alternatives efficaces, et qu’une approche globale peut réellement transformer leur cycle !
🌿 Des solutions naturelles et holistiques
Si la douleur est un signal du corps, cela signifie qu’il existe des moyens d’agir en profondeur pour l’apaiser. Plutôt que de masquer temporairement les symptômes avec des antalgiques, on peut adopter une approche globale qui combine médecine traditionnelle chinoise, alimentation adaptée, gestion du stress et techniques corporelles.
1. Le shiatsu : libérer les tensions et rétablir l’équilibre
Le shiatsu permet d’harmoniser la circulation du sang et du Qi (l’energie vitale), soulageant ainsi les douleurs menstruelles. Lorsqu’il y a des douleurs menstruelles, elles sont souvent liées à une stagnation du sang ou un blocage énergétique, notamment au niveau du Foie et de l’Utérus.
Mon protocole spécial cycle travaille sur les méridiens et les merveilleux vaisseaux, et permet :
✔ De détendre le petit bassin et relâcher les tensions musculaires qui compriment l’utérus et le sacrum.
✔ De relancer la circulation sanguine et énergétique, évitant ainsi la stagnation du sang qui peut provoquer caillots et douleurs.
✔ De réduire l’inflammation et le stress, qui sont deux grands facteurs aggravants des douleurs menstruelles.
✔ Réguler le système nerveux et les hormones pour un cycle plus fluide et équilibré.
👉 En complément d’un suivi personnalisé, des auto-massages ciblés peuvent aussi être pratiqués pour soulager les crampes et relâcher les tensions du ventre.
2. Adapter son alimentation pour réduire l’inflammation
Notre alimentation joue un rôle clé dans l’équilibre hormonal et l’intensité des douleurs menstruelles. Une alimentation pro-inflammatoire (riche en sucres raffinés, produits transformés, alcool…) peut favoriser un excès de prostaglandines inflammatoires, augmentant ainsi la douleur.
À l’inverse, certains aliments vont nourrir le sang, détendre l’utérus et réguler les hormones :
✔ Plantes médicinales : Framboisier, armoise, grande camomille sont des plantes particulièrement indiquées pour détendre l’utérus et réduire les crampes.
✔ Aliments qui nourrissent le sang : Les betteraves, les orties, la spiruline et les protéines animales de qualité (bœuf, sardines, foie) aident à renforcer le sang et à prévenir la fatigue intense qui accompagne souvent les règles.
✔ Les bonnes graisses et le magnésium : Les omégas 3 (présents dans les poissons gras, l’huile de lin ou de chanvre) ont un effet anti-inflammatoire naturel et aident à réduire la douleur. Le magnésium, quant à lui, joue un rôle essentiel dans la détente musculaire et nerveuse, limitant ainsi les crampes.
👉 Adapter son alimentation en fonction des phases du cycle peut aussi permettre de mieux accompagner le corps dans ses besoins fluctuants.
3. Respecter son rythme cyclique
On a souvent tendance à lutter contre notre cycle menstruel, à vouloir maintenir un même niveau de productivité en permanence… mais c’est aller à contre-courant de notre propre nature.
👉 Pendant la phase menstruelle, le corps est en plein processus d’élimination et a besoin de repos et de douceur. C’est le moment de ralentir, de privilégier les activités relaxantes (yoga doux, méditation, auto-massages) et d’éviter les efforts physiques trop intenses.
👉 Dans la phase prémenstruelle, certaines tensions peuvent apparaître sous l’effet des variations hormonales. C’est une période idéale pour pratiquer des exercices de respiration profonde et identifier les émotions qui remontent (frustration, colère, tristesse).
En réduisant le stress et en écoutant son corps, on évite de rajouter une couche de tensions nerveuses et musculaires qui peut amplifier les douleurs
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✔ Les clés de l’équilibre hormonal : comment apaiser l’inflammation et soutenir votre cycle ?
✔ Alimentation et plantes médicinales : quels aliments et tisanes privilégier selon vos besoins ?
✔ Rythme cyclique et gestion du stress : apprendre à adapter son quotidien aux besoins de son corps.
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